viernes, 14 de abril de 2017

Testimonios cuáqueros

Los testimonios cuáqueros o testimonios del cuaquerismo son enunciados tradicionales de la fe cuáquera, que expresan la visión de los miembros de la Sociedad Religiosa de los Amigos (cuáqueros) en relación a Dios y al mundo. Estos testimonios deben considerarse globalmente y no independientemente, ya que precisamente son interdependientes. En tanto sistema filosófico, se los puede entender y considerar como coherentes incluso por fuera de la teología cristiana. Los cuáqueros no siempre han tenido el mismo sistema de valores, aunque los referidos valores que aquí se citan, les guiaron durante casi toda su historia.
La lista de estos testimonios, así como otros aspectos de la teología cuáquera, están en evolución constante. Los testimonios más conocidos y usados son : PazVerdadIgualdad, y Simplicidad. Otros testimonios incluyen : Justicia, Unidad, ComunidadCompasión, y también Stewardship (que podría traducirse como « gestión responsable »).

Paz[editar]

Estrella roja y negra, símbolo de la Asistencia cuáquera.
El testimonio de paz, también conocido como testimonio contra la guerra, expresa la posición habitual de los miembros de la Sociedad Religiosa de los Amigos contra la participación en todo tipo de guerra. En relación a este asunto, lo fundamental para los cuáqueros es el respeto a la vida y a esa « luz interior » donde se manifiesta « Dios » (el divino) en cada ser humano.
Este testimonio es expresado de manera ejemplar en la declaración de la "Sociedad de Amigos" hecha por el rey Carlos II en 1661.1
Traducción al español de la "Declaración de la Sociedad de Amigos" : Rechazamos en forma absoluta todas las guerras y luchas exteriores, así como todo combate armado, cualesquiera sean los objetivos y pretextos ; tal es nuestro testimonio frente al mundo entero. El Espíritu de Cristo que está en nosotros, nos impide variar el sentido de lo que acaba de expresarse, y nos ordena de no señalar algo como malo para luego proceder a hacerlo. Afirmamos con convicción, y proclamamos frente al mundo todo, que el Espíritu de Cristo que siempre nos conduce a la verdad, jamás permitirá que combatamos o que estimulemos a alguna otra persona a hacerlo o a tan siquiera empuñar armas, ni invocando el propio Reino de Cristo, ni invocando cualquier otro poder terrenal.
Los cuáqueros son numerosos entre los que invocan objeciones de conciencia frente al servicio militar o frente a cualquier conflicto armado, pues se manifiestan como defensores a ultranza de la no violencia. Durante la Guerra de Independencia de Estados Unidos, numerosos cuáqueros fueron expulsados de sus grupos por haber participado en acciones militares. Se trabajó y se trabaja aún en leyes relativas a reconocer el derecho a las objeciones de conciencia en cada uno de los países dotados de fuerzas armadas. E incluso hoy día, ciertos cuáqueros rehúsan pagar la parte de sus impuestos que contribuyen al esfuerzo militar de sus respectivos países. Además, numerosos son quienes adhieren a organizaciones no gubernamentales que se orientan a la desmilitarización de la sociedad.
Este testimonio también se orienta a mitigar los sufrimientos de las víctimas de las guerras de todos los bandos, a través de lo que se conoce como « Asistencia Cuáquera » ((en inglés) Quaker service, (en francés) Secours quaker, (en alemán) Quäkerhilfe). En 1944-1945 por ejemplo, los cuáqueros franceses fueron enrolados en la '3e compagnie médicale' de la 2e division blindée française.2
Bajo el ángulo de la prevención, los cuáqueros promueven la búsqueda constante de medios no violentos para la resolución de conflictos, apoyándose en instituciones y mecanismos legales, como por ejemplo la Unión Europea y las Naciones Unidas. El Consejo Cuáquero para los Asuntos Europeos (CCEA) con sede en Bruselas, y la Oficina Cuáquera frente a Naciones Unidas (OCNU) sita en Ginebra y en Nueva York, por ejemplo, defienden los puntos de vista de los cuáqueros en el propio corazón de los centros de poder, donde precisamente son tomadas importantes decisiones políticas, económicas, y militares, a nivel mundial.
A lo expresado, debe agregarse el trabajo en pro de la paz y de la justicia social y de la aplicación de técnicas no violentas, a nivel individual y a nivel grupal ; léase el artículo: Mediación (Derecho).
La Sociedad Religiosa de los Amigos es considerada, a raíz de este testimonio, como una de las Iglesias tradicionalmente pacifistas.

Verdad o integridad[editar]

George Fox rehusando prestar juramento, 1663.
La vérité, chez les quakers, est un mot qui est parfois utilisé pour « Dieu », parfois pour la conviction intime, parfois pour la réalité de la vie quotidienne. La recherche de la vérité – ou de l'intégrité – consiste pour le quaker à écouter sa voix intérieure, à suivre les indications de l'Esprit, malgré les défis et la tentation d'agir autrement.
Ce témoignage est à l'origine de la réputation d'honnêteté attribuée aux quakers, en particulier dans le domaine commercial. Il invite à reconnaître les apports des autres et à prendre la responsabilité de ses actes.
C'est l'obéissance à la vérité telle qu'ils la comprenaient qui a conduit les premiers quakers à des actions jugées provocantes dans la société du XVIIe siècle. Ils tenaient des réunions de culte publiques, malgré les interdiction et les lourdes peines qui leur étaient infligées. La prédication itinérante (travelling ministry) entraîna l'emprisonnement de nombreux quakers (hommes et femmes).
Un des premiers noms de la Société est « Société religieuse des Amis de la Vérité » (The Religious Society of the Friends of Truth). Cette recherche de vérité incita les quakers, dès les premiers temps, à refuser de prêter serment devant les tribunaux. En partie à cause de l'injonction de l'évangile de Mathieu (5:34-37 Et moi, je vous dis de ne faire aucune sorte de serments…), mais aussi parce que le serment supposait qu'il y avait différents niveaux de vérité et ils croyaient que la vérité devait être dite en tout temps. Margaret Fell, femme d'un juge, et qui devint plus tard la femme de George Fox, fut condamnée, emprisonnée et perdit toutes ses propriétés suite à son refus de prêter serment de loyauté au roi d'Angleterre.
Les bases de la foi quaker ne sont pas remises en question par les découvertes scientifiques car la foi et la pratique quakers sont basées sur l'expérience. La recherche de la vérité est plus importante que le maintien de croyances, ainsi les quakers tentent de rester ouverts à de nouvelles approches de la vérité. En particulier ils cherchent à être à l'écoute des diverses sensibilités au sein même de leur communauté.
Les quakers ont l'habitude d'affirmer que les choix se font « selon que la voie s'ouvre » (as the way opens). Après avoir fait un premier pas, les circonstances évoluent, rendant possible de discerner la voie à suivre. La vérité se révèle ainsi peu à peu.

Igualdad[editar]

La sufragista Alice Paul en 1920.
Pour les quakers, il y a « l'étincelle divine » (that of God, littéralement : « ça de Dieu ») en toute personne, quel que soit l'âge, le sexe, la race, la nationalité, la situation économique ou sociale, le niveau d'instruction. Dieu est accessible à tous et tous peuvent révéler sa vérité. Donc tous doivent être traités de la même manière.
Cette intuition, centrale dès le début du quakerisme, a impliqué d'affirmer l'égalité des sexes et des races. Depuis les débuts du mouvement, les femmes participent à égalité aux cultes et à l'organisation de la Société, et les écoles quakers accueillent autant les filles que les garçons. Des femmes quakers prirent une part active au mouvement des suffragettes.3
En Angleterre et dans les colonies, les quakers se sont élevés contre les privilèges basés sur la fortune ou la classe sociale. Les quakers furent parmi les premiers à s'opposer à l'esclavage4 et à la peine capitale, à promouvoir une attitude respectueuse des malades mentaux5 et des prisonniers.6
Aujourd'hui les quakers évitent l'emploi de titres universitaires ou autres, et ils usent volontiers du tutoiement entre eux. Toute personne, membre ou non membre, est bienvenue et peut participer aux cultes.

Simplicidad[editar]

Interior de una antigua casa cuáquera en Estados Unidos.
Le témoignage de simplicité cherche à concentrer l'attention des quakers sur ce qui est essentiel et éternel, sans être distrait par le transitoire et le banal. L'objectif est de tenter d'éviter les « distractions » qui écartent de la vérité. Sont souvent citées : la poursuite de la richesse, du pouvoir ou du plaisir, l'extravagance du langage, de la mode, du comportement. Même un engagement pour les « bonnes causes » est regardé avec suspicion, quand il est trop exclusif.
Ce témoignage est souvent exprimé par les quakers avec l'adjectif « plain », un mot anglais qui vient de l'ancien français plain, « plat»7 et qui signifie simplesans ornements. Concernant l'habillement, il s'agit traditionnellement de contrer l'expression de la vanité et de la supériorité, le conformisme et le gaspillage associés aux changements de mode. Le mobilier des maisons quakers se doit aussi de rester simple.
Dans le domaine de l'économie, la croissance ne devrait pas se faire sur la base d'une stimulation artificielle des besoins, ni au prix d'un gaspillage des ressources naturelles. Le témoignage de simplicité va ainsi dans le sens de l'écologie et rejoint le témoignage d'égalité en ce qui concerne le juste partage des ressources.
C'est dans le langage que s'exprime le mieux la parenté étroite de ce témoignage avec le témoignage de vérité. Dans la conversation, il s'agit d'affirmer, et non de flatter ou de jouer sur les émotions. La simplicité et l'intégrité ont beaucoup en commun  : là où la simplicité évite d'encombrer notre environnement, l'intégrité évite de compliquer nos relations.

Bibliografía[editar]

  • Quaker Peace & Social Witness, Testimonies Committee (2007). Quaker Books, ed. Engaging with the Quaker testimonies : a toolkit (en inglés). Londres. p. 78.
  • Severyn T. Bruyn (1980). Pendle Hill Publications, ed. Quaker Testimonies & Economic Alternatives. Pendle Hill Pamphlets ; 231 (en inglés). Wallingford, Pa.
  • Frances Irene Taber (2009). Pendle Hill Publications, ed. Finding the taproot of simplicity : a movement between inner knowledge and outer action. Pendle Hill Pamphlets ; 400 (en inglés). Wallingford, Pa. p. 28.

Fuentes principales[editar]

En francés
En inglés

Notas y referencias[editar]

  1. Volver arriba Texto completo de la Declaración (en inglés): A Declaration from the harmless and innocent people of God, called Quakers.
  2. Volver arriba Alain Eymard, Album mémorial : 2e DB, ediciones Heimdal, 1990.
  3. Volver arriba Voir Lucretia C. Mott (1793-1880), Alice Paul (1885-1977)
  4. Volver arriba Voir les antiesclavagistes Benjamin Lay (1681–1760), Antoine Bénézet (1713-1784), John Woolman (1720-1772), John Greenleaf Whittier (1807-1892). Les quakers furent des membres influents du « chemin de fer clandestin » (Underground Railroad) aux États-Unis.
  5. Volver arriba Voir par exemple le suisse Theophil Waldmeier (1832-1945).
  6. Volver arriba Voir par exemple Henry van Etten.
  7. Volver arriba Wiktionnaire : « plain » et (en inglés) « plain ».

Véase también[editar]

Enlaces externos[editar]

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